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Discover Ontario

29 août 2010

Anecdote DC

Le métro de Washington est assez différent de celui des autres villes. On ne paye pas son trajet comme à NYC où le trajet coute une valeur fixe. A Washington, on peut différemment suivant le trajet qu'on fait, et cela même dans le centre ville. L'autre variable est l'heure. Pour décongestionner le système, l'agence responsable des transports a mis en place des heures de pointe et des "pointe des heures de pointe". Si vous voulez prendre le métro à ces heures là, il faudra payer, très cher. 

Autre caractéristique : les chauffeurs annoncent les arrêts. Le plus souvent ça se résume à un murmure, et là tout le monde regarde la carte pour savoir quel sera le prochain arrêt. Aujourd'hui il y avait un rassemblement d'ultra-conservateurs à Washington, dont le but était de "sauver les USA" et de "restaurer leur honneur". Un ultra-conservateur a plusieurs caractéristiques : il ne se déplace jamais sans son drapeau de 2 mètres de haut sous le bras, pèse à peu près 200 kilos, porte sa casquette bien serrée sur son crâne et arbore les couleurs de son pays sur ses vêtements (tee shirt étoilé, chaussures rouges et blanches, etc). Donc tous ces gens veulent aller au même endroit, le point de ralliement de la manifestation. Et je devais passer par les mêmes arrêts qu'eux pour rentrer. 

Maintenant que le contexte est posé, l'anecdote. Le chauffeur du métro était plutôt jovial aujourd'hui. Surtout que le métro est bondé. Voici la retranscription : 

"Next stop is Metro Center and don't kind yourself, there is going to be a lot of people. If you want to go out in this station, please start to make your way now, don't wait for the train to stop; [...]
Oh this is ridiculous. For the people waiting in front of the last car, not everybody will go in this train.
People in the train, please try to exit the train. If you can't, climb on top of the people and crawl to the exit".

Un des derniers trajets en métro aux USA 

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27 août 2010

Avis sur Airbnb

Petit retour sur Airbnb. C'est un site où des particuliers proposent des chambres dans leur maison, ou même des appartements entiers à la location aux touristes de passage dans leur ville. Le réseau est bien développé dans les Etats-Unis, on trouve des annonces dans la plupart des grandes villes. C'est ce que nous avons utilisé pour louer à chaque fois que nous avons organisé un séjour quelque part. 

Tout à commencer à New York City. Pour un weekend de 4 jours, nous avions cherché sur plusieurs sites. Les auberges étaient réservées d'avance. On aurait pu réserver une journée dans une première, et chaque journée qui suit dans une auberge différente. Pas très confortable. On avait alors trouvé une annonce dans l'Upper East Side, pour 3 personnes. Le prix de la location revenait au même prix que 3 lits dans une auberge, alors pourquoi ne pas tenter. On est arrivés à 5, un voyage à New York City ça attire du monde. L'appartement était clean, le propriétaire l'était moins. L'annonce précisait que l'appartement était au premier étage, pas de chance on se retrouve au 3ème. 6 personnes peuvent dormir : un lit double, un futon et un matelas gonflable. Le matelas gonflable se dégonflera très rapidement dès que deux personnes dorment dessus, la moitié du futon est cassée et personne ne peut dormir dessus. La cuisine n'est pas correctement équipée, aucun moyen de trouver une casserole. Pas de bol. Sans oublier le bailleur qui nous a fait un sale coup en arrivant. 

Le coup suivant a été pour Boston. On contacte beaucoup de personnes, mais peu de gens répondent. La plupart sont sans doutes en vacances ailleurs que dans leur ville. Après plusieurs non réponses, on finit par choisir la première personne qui répond positivement. Il s'agit d'une maison à Cambridge, entre Harvard et le MIT. La chambre semble propre sur l'annonce et on nous prévient tout de suite qu'il ne s'agit pas d'une location où on peut "échanger" avec la propriétaire. Elle est occupée et a d'autres chats à fouetter. A l'arrivée, la chambre est correcte, comme indiquée dans l'annonce. Et comme indiqué dans l'annonce, la propriétaire n'est pas là pour discuter. C'est l'usine : elle possède une maison avec 7 chambres à l'étage, tout doit se louer et faire du chiffre. Mais au moins pas de mauvaises surprises. 

Puis ce fut le tour de New York pour une seconde fois. Là encore, il y a beaucoup d'annonces de disponible. Et parfois on voit des choses étonnantes. Au dernier moment, tous les prix se ressemblent. On opte pour un appartement dans le quartier de Soho, où la propriétaire, Jade, avec qui nous échangeons des messages très agréables, propose des cours de yoga. On nous précise que l'appartement dispose d'un jacuzzi et d'un fauteuil massant, que les hôtes peuvent l'utiliser à volonté. En arrivant devant la porte, c'est un peu l'étonnement. Ce n'est pas un immeuble d'appartements mais plutôt un immeuble de bureaux. Mais après avoir contacté la propriétaire, on découvre que le dernier étage du bâtiment est un logement. Tout est comme indiqué sur l'annonce. La chambre est parfaite, la vue est agréable. La propriétaire est très sympathique et ne veut pas nous déranger : plusieurs fois on se retrouve seuls dans l'appartement, "chez nous". Le petit déjeuner est fourni : il suffit d'ouvrir le frigo et de se servir, Jade le remplit souvent pour qu'on ne manque de rien. L'emplacement était parfait, chaque destination que l'on cherchait était en accès direct par le métro. Une très bonne expérience. Seul regret, Jade était très absente. 

La cerise sur le gâteau sera sans doutes Washington, DC. La location la moins chère du lot. La propriétaire, Kerry, prévient dans son annonce : son appartement est modeste, mais convient très bien pour visiter DC. Pour finir la visite, pourquoi pas. L'accueil avec Kerry a été chaleureux. Arrivés autour de l'heure du diner après un long trajet en bus, elle nous propose de diner avec elle. Là encore, la chambre correspond à la description. Le petit plus de cette location est la rencontre avec Kerry. Calme, posée et souriante, nous passons plusieurs moments à discuter avec elle de nos vies respectives, des visites qu'il faut impérativement faire avant de quitter la ville. C'est une expérience parfaite que je recommande vivement. 

L'avantage de Airbnb est sans doutes les commentaires. A la fin d'une réservation, les deux partis peuvent se commenter. Cela permet de se faire un avis sur une personne. C'est certainement le cas de Kerry de Washington, qui compte une trentaine de messages positifs à son égard. Il suffit juste de s'y prendre à l'avance et de réserver les perles rares du site. 

2 août 2010

Culture trash

En Europe, la culture américaine est celle du "toujours plus grand, toujours plus fort". On oublie d'ajouter le "toujours plus trash". Le meilleur moyen de véhiculer cette culture étant la télévision, parlons un peu des programmes télé ici, au Canada. Comme le Canada est trop proche des USA, les canadiens ont la "chance" de suivre les mêmes programmes que leurs voisins. Et ils peuvent s'en vanter...

On pense d'abord aux séries. On reçoit la plupart de ces productions. A part quelques exceptions (Dexter, True Blood), ces shows sont destinés aux familles et sont diffusés autour de 20h. Il n'y a pas trop d'abus là dedans. Il existe d'autres programmes que nous ne recevons pas en France. Les soaps par exemple. On a Les Feux de l'Amour et Amour, gloire et beauté. Peut-être d'autres, mais ces deux là sont vraiment les principaux. Chaque épisode est plus ennuyeux que le précédent, l'intrigue est calculée pour que la ménagère ne soit pas perdue dans des détails trop complexes. C'est lent, et politiquement correct. C'est une exception. 

Lors d'une séance de zapping, je tombe sur un soap en plein après-midi. C'est le début de l'épisode. Et c'est trash dès le début. Dans la première scène, un homme, qu'on appellera John, parle à sa mère, qu'on appellera Monica. John doit bien avoir 30 ans, Monica a dépassé la soixantaine. Rapidement, Albert (là encore, j'invente le prénom, désolé j'ai pas pris de notes), la soixante passée également, apparait en arrière plan et se met à côté de Monica. Et Albert annonce à John "Je couche avec ta mère". Puis il remet une couche en décrivant à quel point leur relation est "fantastique". Tout ça devant le fils qui est stupéfait par la nouvelle et la mère qui est légèrement honteuse mais qui sourit allègrement. Le show passe à la scène suivante où Jane annonce à son mari, David, qu'elle est enceinte. Mais qu'elle ne sait pas si l'enfant est bien de lui. Parce qu'en fait elle a aussi couché avec le frère de David. D'un coup. Comme ça. Sans préambule. Le meilleur sera la scène suivante où deux jeunes amoureux, X (femme) et Y (homme), se demandent comment ils vont faire pour vivre leur relation, sachant que Y a poussé la mère de X dans l'escalier et qu'elle est maintenant dans un coma profond.

Rien que ce genre de discours m'avait suffit. Mais ce matin j'ai eu droit à bien mieux. J'ai découvert les talk-show américain. Je parlerai d'Oprah une autre fois, elle a bien droit à un article à elle toute seule tellement ce qu'elle fait est étonnant. 
Quand je pense à talk-show, j'ai l'image d'Evelyne Thomas dans la tête qui, à chaque fois que quelque chose qui sortait de l'ordinaire était évoqué sur le plateau de C'est mon Choix, rigolant pendant un bon moment pour mieux faire passer la pilule. Ce n'est pas le cas ici. 

En zappant ce matin, je tombe sur Maury. Maury, c'est un présentateur qui a tellement la grosse tête qu'il a décidé d'avoir son talk show à lui, avec son prénom comme titre d'émission. Et son truc préféré, c'est les tests ADN. Il invite des femmes sur le plateau, des femmes qui sont tellement déboussolées par le nombre de relations sexuelles qu'elles ont eu pendant la conception de leur enfant qu'elles ne savent même plus qui est le père biologique de l'enfant. Dans tout ça, les pères ne veulent pas entendre parler de l'enfant bien sûr et refusent de faire un test de paternité. Donc les mères provoquent les géniteurs potentiels sur le plateau pour qu'ils viennent, fassent le test et assument enfin leur paternité. Rien que ça, c'est déjà pas mal. On lave bien son linge sale en public. Mais ce n'est pas assez pour Maury. Il faut un détail croustillant. Donc on a des femmes qu'on revoit à chaque épisode et qui en sont à leur 11ème test, sans avoir toujours trouvé le père. Ou alors des femmes qui ont un mari, un enfant, mais qui ont envie de dévoiler à l'Amérique entière qu'en fait elle est infidèle, que l'autre c'est le frère du mari et que l'enfant qu'ils ont eu ensemble est peut-être pas du mari mais du frère. La vidéo est ici, je vous laisse admirer il y a même une révélation ultime à la fin!
Aujourd'hui, l'épisode était "light". Une femme (Mary) avait très envie d'avoir un enfant. Elle a donc couché avec le fiancé de sa mère. Et boum, elle a eu un enfant. Elle se demande donc si l'enfant est de son mari (qui est cocu pour l'occasion) ou de son futur beau-père. Le beau-père vient sur le plateau, annonce que si l'enfant est le sien il sera prêt à être son père et son gand-père en même temps, tout ça devant la mère de Mary qui est dans le public, le visage enragé. A la fin on découvre que non, le beau-père n'est pas le père, mais que le mari de Mary ne l'est pas non plus. Et là c'est le blocage car elle ne se souvient plus d'autres partenaires. 

L'autre domaine de prédilection de Maury, c'est les enfants turbulents qui font leur crise d'adolescence. J'ai découvert ça sur Internet après avoir vu l'épisode de ce matin, et ça frise encore plus vite le ridicule. Des gamines viennent sur le plateau, en ne sachant pas parler à un niveau convenable et donc en criant, pour "dire" à leur mère qu'elles ne servent à rien, qu'elles boivent, fument, prennent de la drogue, ont de multiples relations sexuelles et se prostituent. Sur Youtube on trouve même un classement des 10 meilleures filles de l'émission, puisqu'à chaque fois, elles ont droit à leur moment de gloire où elles racontent leur exploit dans un mini-clip de présentation. Voici le lien. Que du bonheur. 
La perle de la journée sera sans doutes cette jeune fille qui avoue sur le plateau qu'elle se prostitue pour un cheaseburger, a un macro, qu'elle veut devenir mère même si elle aime tabasser son petit neveu et se débarrasser de l'influence de son insupportable soeur qui l'héberge gratuitement. J'étais aussi tombé sur une gamine de 13 ans qui avoue sur le plateau qu'elle a déjà fait des vidéo porno, mais je ne trouve plus le lien, et je pense que ces deux liens suffisent pour voir le genre de l'émission. 

Un point assez sympa est quand même la création de ce classement des 10 pires gamines des USA. Et oui, quand on est une fille et qu'on veut rendre ses parents fous, on peut avoir pour objectif de rentrer dans ce classement. Et pour ce faire elles sont certainement prêtes à faire, mais surtout à dire, n'importe quoi. Toujours plus haut, toujours plus fort, toujours plus trash. 

Ce show a débuté en 1991 et n'a pas fait de pauses depuis. La même année, un autre show du même genre a commencé : le Jerry Springer Show. Contrairement à Maury qui ne finit jamais ses présentations (il annonce la révélation, tout le monde pleure et c'est fini), Jerry préfère se focaliser sur une histoire pendant une heure et la décortiquer à fond. L'exemple du jour sera "ma mère lesbienne a couché avec ma copine". Une femme (A) arrive sur le plateau, annonce qu'elle trompe sa copine (B) avec sa mère (C). On amène la copine, à qui on annonce la chose. Elle craque. On amène la mère, qui se défend en disant à quel point la première lui avait dit qu'elle l'aimait. Puis on amène la soeur de B (D), qui est aussi la fille de C, et qui insulte A pendant toute l'émission. Bizarrement, 3 de ces 4 femmes ont la carrure de catcheuses et se tapent dessus le plus souvent, le tout sous les cris du public en délire. Tout le monde scande "Jerry" pour que le combat ne s'arrête jamais.

Bizarre, ça me rappelle les combats dans les arènes à l'époque romaine... 

29 juillet 2010

Photos de Toronto

Avec un peu de retard, les photos de Toronto sont dispos dans le 6ème album photo. 

27 juillet 2010

Toronto

Le weekend dernier, sur un coup de tête, je partais pour Toronto. Le moyen de transport choisi était la voiture, en covoiturage avec Alanna, une amie de Jill. Après avoir fait ses quatre premières années de médecine et n'étant pas sure de vraiment vouloir étudier pendant huit ans pour devenir médecin, Alanna est passée à l'immunologie pour deux ans. Mais après un an d'immunologie, elle a compris que sa voie était la médecine. Donc elle finit son programme de deux ans puis repartira sur la bonne voie. Du temps perdu ces deux ans? Même pas. Elle m'a expliqué qu'ici, tous les étudiants en science trouvaient des postes d'assistants de recherche, et que la rémunération était suffisante pour payer loyer, nourriture et surtout les frais d'inscription à l'université. Quand on sait que c'est autour de 6000$ l'année, ça donne envie de venir à Kingston... 

Revenons au sujet principal : Toronto. Par certains aspects, elle ressemble à New York City. En plus jeune, en pleine construction. Les gratte-ciels sont présents, mais beaucoup sont encore en construction. Le centre-ville s'étend vers le nord de la ville, vers le quartier de Yorkville qui ressemble de plus en plus à la 5th avenue pour ces commerces de luxe. On retrouve à peu près les mêmes enseignes. Par contre le système de transports est très différent. Parmi les quatre lignes de métro, deux sont des annexes. Les deux restantes, les principales, vont de l'est à l'ouest ou bien du nord au sud en formant un U. Le souci est donc que quand on est au sud de la ligne qui va de l'est à l'ouest, on n'a pas de transports. Il faut prendre les tramways, mais les plans sont difficiles à trouver. J'ai même fait un schéma ^^

Toronto

Certains diront qu'il manque le Central Park. Les habitants de Toronto ont High Park, un parc qui a été construit par l'homme, comme Central Park. Mais il est très excentré du centre-ville. Pour se promener à l'air pur, il faut prendre le métro et attendre qu'une dizaine de stations défilent. Une autre alternative est d'aller sur Toronto Islands. C'est ce que j'ai fait dimanche. A midi, des familles entières se regroupent devant l'entrée du ferry pour aller déjeuner sur l'herbe. Tout le monde prend son panier picnic, des couvertures pour se poser. C'est plein de communautés différentes. Et les îles sont vastes : il y a des plages, on peut louer des vélos, tandems, quad ricycles (le bonheur en famille), faire un tour dans le labyrinthe végétal ou juste se promener sur du vert. Il y a donc du vert à Toronto.

Maintenant la culture. J'ai eu le temps de faire un musée : le Royal Ontario Museum. C'est le 5ème plus grand musée d'Amérique du Nord. Il a subit plusieurs extensions, qui font que l'architecture du bâtiment est un mélange entre plusieurs architectures différentes. De l'extérieur, on voit la 3ème extension qui a fait qu'une façade "verre-aluminium" se voit de partout. Impossible de le rater. Ce qui est dommage c'est qu'à cause de cette extension, on ne voit pas le reste du bâtiment. En rentrant, on peut voir que l'ancien bâtiment, de style néo-byzantin (merci Wiki), n'est pas si mal que ça. C'est un peu comme la pyramide du Louvre, en verre, au milieu du palais du Louvre. A l'intérieur donc, plusieurs galeries. Une porte sur les minéraux, sur les capacités minières du Canada, et sur les pierres précieuses. Une collection impressionante de pierres pour rappeler les cours de géologie avec monsieur Perez. Une autre galerie pour sur l'évolution des arts en Europe, du baroque au néo-classique en passant par le rococo. Un étage entier est consacré à la biodiversité, qu'il est en péril au Canada à cause de la déforestation importante (beaucoup de forêts au Canada) et de l'exploitation des sables bitumineux (qui cause trois fois plus de dégats que l'extraction pétrolière. La fierté du musée réside dans sa collection sur l'art asiatique, mais après quatre heures de découverte, je n'étais plus très ému par l'art. 

Un point négatif? Contrairement à NYC qui est surnommée la ville qui ne dort jamais, Toronto dort, et assez tôt! Samedi, en fin d'après-midi, pas la peine de s'imaginer s'acheter des vêtements. A 19h, tout ferme. On vient gentimment vous voir devant l'étalage pour vous dire qu'il faut penser à se diriger vers la sortie. Dimanche? Encore pire. A 18h, le principal centre commercial, le Eaton Centre, ferme ses portes. Encore une fois, on vous demande de quitter les lieux. 

Un point positif? L'auberge. Malheureusement, ils n'avaient plus de place dans les dortoirs. Donc on m'a obligé à prendre une chambre seul, avec lit double, sans surplus. Vraiment dommage...

Un autre point positif? On se sent vraiment bien à Toronto. Peut-être à cause de la vague de chaleur le weekend précédent à NYC, peut-être à cause des touristes en masse dans les rues new-yorkaises, mais j'ai l'impression qu'on étouffait plus à NYC. 

 

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22 juillet 2010

Perte de temps

Hier, nous avons essayé d'aller voir Inception dans le petit cinéma de la ville. C'est moins cher le mardi, donc bien sûr tous les "pauvres" (comprendre les étudiants) de Kingston se sont donnés rendez-vous pour aller voir le MÊME film. A deux pas de la caisse, la personne devant nous ne prend que quinze billets pour la dernière séance. Une seconde après lui avoir donné ses billets, l'ouvreuse crie à la foule : "Sold out for Inception", ce qui se traduirait bien par "vous venez tous de vous faire arnaquer par le jeune homme qui porte le tee-shirt rouge et qui vient d'acheter les 15 derniers tickets d'un coup. 

Du coup, nous sommes allés au bord du lac, savourer une glace maison de White Mountain, qui est la boutique de glace à Kingston où il faut absolument aller. Puis au bord du lac nous avons pu comparer nos projets de carrière. Jill a fini sa scolarité et cherche un travail. Mais au Canada, les postes d'enseignements sont rares. Dans le meilleur des cas, elle pourrait se faire embaucher à temps plein dans une maternelle, alors qu'elle est apte à enseigner les mathématiques et la langue anglaise à un niveau lycée. A cause de ce manque d'emplois, la plupart des canadiens s'expatrient dans les pays asiatiques. Là bas, tout le monde veut apprendre à parler anglais, pour ensuite trouver un travail dans le nord de l'Amérique. Ou au moins intégrer leurs prestigieuses universités pour y faire leurs études. Des élèves asiatiques qui travailleront ensuite sur le territoire nord américain, des nord américains qui partiront travailler en Asie pour continuer à alimenter le flux de migrations. 

En ce qui me concerne, je me suis rendu compte qu'il ne me restait qu'une vingtaine de jours au Canada. Autrement dit, j'ai déjà fait une cinquantaine de jours au Canada, et qu'ai-je fait pour le moment? Pas assez de choses. Je ne suis pas encore allé à Toronto, je n'ai eu que 2 ou 3 jours à Montréal, je n'ai pas mis les pieds à Québec et je n'ai fait qu'une demi-journée à Ottawa. Il ne reste que 3 weekends. La décision a donc été prise sur le moment : le weekend prochain, je pars à Toronto. Je vais tester le covoiturage, bien moins cher que le transport en bus qui est le plus souvent en retard, et je dormirai en auberge dans le centre-ville. Espérons que j'aurai assez de temps pour découvrir suffisamment la ville. Que faire des deux autres weekends? Jill nous a invités pour le dernier dans sa maison de campagne familiale, pour passer le weekend avec sa famille dans une ambiance toute canadienne. Ne reste que celui du 31, dernière occasion de découvrir le Canada. 

Trois mois passent bien trop vite. En effet, on ne voit vraiment pas le temps passer. Et l'envie de partir six mois pour le prochain stage est d'autant plus prenante.

DSCN4588

Confederation Park, Kingston

21 juillet 2010

Mes photos de NYC

Un premier jet de photos de NYC. N'étant pas doué, j'ai réussi à ne pas avoir de piles de rechange pour une partie du weekend, donc il manque des bouts à mes photos. Dès que j'aurai récupéré les photos des autres photographes, je lancerai un autre album.

19 juillet 2010

Celui qui a enchainé les premières fois en un weekend

Ce weekend, c'est la première fois que j'ai :

- conduit une voiture automatique
- fait un road trip sur le territoire nord-américain
- passé la douane en me faisant piquer mes oranges : à croire que des oranges qui viennent à la base de Californie n'ont pas le droit de repasser la douane pour retourner dans leur pays d'origine
- réussi à partir de NYC de nuit en n'allumant pas les phares de la voiture, pensant que tout se faisant automatiquement. Hallucinant le nombre de gens qui n'ont pas le même sens de l'humour que nous.

- reniflé des dollars US
- visité NYC en 3 jours chrono : SoHo, West Village, East Village, West Village, Little Italy, Chinatown, Lower East Side, Business District, Meat Packing District, Upper East Side, Chelsea, Tribeca, El Barrio, Midtown... 
- vu la statue de la Liberté et visité le musée de l'immigration
- marché dans Wall Street, lieu de puissance financière dans un si petite rue
- déambulé dans Times Square à minuit, profitant des lumières
- visité Ground Zero
- eu la tête en l'air plus souvent que jamais, pour voir voir ces bâtiments si hauts
- marché à travers Central Park, découvrant de temps en temps des artistes cachés : peintres, conteuse d'histoires, groupes de jazz 
- fait un peu de shopping sur la 5th avenue

- mangé chinois à Chinatown
- mangé indien à West Village, dans un restaurant qui se prend certainement pour le palais de l'épicé
- payé mes Starbucks tous les matins et Jamba Juice autour de 5PM
- fait un pub crawl dans les bars new-yorkais, découvrant qu'une vodka orange c'est un verre de vodka avec un petit bout d'orange grand comme une pièce d'un euro flottant à la surface du verre
- a essayé de rentrer dans une copie du bar du film Coyote Girls, mais la plupart des gens trouvaient ça un peu glauque. Je comprends pas quel est le problème d'un bistro où des femmes dansent sur le bar en jonglant avec des bouteilles et laissent leur soutien-gorge en trophée au dessus des bouteilles 
- finit ma soirée de pub crawl dans un ancien salon de massage érotique en plein coeur de Chinatown, avec une devanture qui ressemble plus à un bazar miteux qu'à une boite de nuit à cause d'un guide touristique. Malheureusement ils avaient raison : c'est une ambiance différente de danser sur du carrelage et dans d'anciennes douches
- eu envie de dire merci aux deux personnes qui m'ont offert ce guide du "Long weekend à New York", parce qu'il a été vraiment pratique pour trouver des endroits décalés

- compris pourquoi les New Yorkais étaient aussi minces : beaucoup de jogging dans Central Park, beaucoup de marche dans la ville, beaucoup de sauna grâce à leur métro qui est climatisé à fond dans le wagon mais PAS DU TOUT sur le quai
- marché en moyenne 10 km par jour et j'ai envie de dormir
- dormi en moyenne 4 heures par nuit et j' ai envie de dormir 
- aimé cette ville et j'ai envie d'y retourner, même si c'est épuisant!  

Les photos arrivent bientôt

15 juillet 2010

D DAY !!!

D DAY !!!

14 juillet 2010

Accro aux road trips

C'est un peu une tradition de famille : chaque année, nous faisons la route pour aller au Portugal, soit 1700km de voiture en moins de 24 heures. Quand je dis 1700km, je parle bien sûr de l'aller uniquement. Il faut compter la même quantité pour le retour. Ce genre de moment, où une famille passe une journée entière dans un environnement petit et fermé, permet d'avoir ensuite de bonnes histoires de famille. Surtout quand on se souvient des moments où, encore jeunes, ma soeur et moi ne comprenions pas que ça ne plaisait pas plus à mes parents qu'à nous d'être coincés dans cette voiture, et faisions tout pour rendre ce voyage plus insupportable. Batailles sur la banquette arrière, cris, etc. Avec le temps, nous avions quand même réussi à trouver des activités plus paisibles : regarder un film, jouer aux consoles de jeux vidéos, etc. Merci les nouvelles technologies d'ailleurs. 

Tout ça pour dire que je commence à connaitre les road trips, et que, même si j'ai réussi à y échapper cette année, j'ai quand même réussi à en organiser un ici au Canada. Pour aller où? A New York City. 

Carte

Donc voici le trajet, d'à peu près 600 kilomètres, qu'il va falloir parcourir. Ce qui me permet de cocher la première chose nécessaire pour faire un voyage en voiture : un itinéraire détaillé. Je tiens à le dire, Mappy est démodé. Maintenant, avec Google Maps, il suffit de rentrer son adresse de départ et son adresse d'arrivée, et Google Maps se charge de tracer le parcours le plus rapide, et avec le moins de péages si on lui demande gentiment. Mappy ne connait pas le continent américain malheureusement. Il doit bien existe un Mappy US, mais ne le connaissant pas, on préfèrera Google Maps qui lui fonctionne partout. 

Ensuite il faut une voiture. C'est plus pratique. A moins d'avoir les 5 jours et 14 heures pour faire le trajet à pied. Il a fallu négocier avec les deux agences de location disponibles dans le secteur de Kingston, mais ici au Canada, la location pour le weekend est le must. Toutes les agences baissent leur tarif pour trois jours de weekend (vendredi, samedi et dimanche). Ce qui fait que louer une voiture pour 4 jours revient aussi cher qu'acheter un aller retour Kingston - New York City en bus. Pour le même prix, on fait voyager 5 personnes au lieu d'une. Un autre truc extraordinaire est le prix de l'essence. C'est en dessous de 0.60€ le litre, ce qui rend la voiture vraiment rentable. Pas étonnant que les américains en soient autant fans. 

A New York, avoir une voiture n'est pas très pratique. Il faut donc ensuite avoir un emplacement réservé dans un parking. Pour NYC c'est plutôt facile, un site spécialisé se charge de traiter toute la demande. Il faut juste réussir à le faire fonctionner, ce qui n'est pas super simple sur Chrome... 

Un endroit où dormir peut être pratique. A 5, une auberge de jeunesse est aussi chère qu'un appartement. On a opté pour la seconde option. Si jamais vous cherchez à louer une chambre ou un appartement dans une ville suffisamment peuplée, essayez le site www.airbnb.com. Le site a des annonces dans 148 pays. Le principe est le suivant : des personnes mettent à louer des appartements ou même des chambres dans leur maison à des touristes ou des personnes en voyage. Après l'expérience, le visiteur peut commenter sur la qualité du service de son hôte. On peut parfois lire des commentaires comme "Notre hôte était exceptionnelle et nous préparait même le diner. Nous ne voulions pas nous coucher tellement nous étions bien à conserver avec elle". D'autres sont plutôt du genre "La chambre était dans un état déplorable". Il faut trier un peu, mais majoritairement les annonces sont corrects. On dormira donc dans l'Upper East Side, à 10 minutes à pied du musée Guggenheim et de Central Park. Les photos sur le site sont très sympas, on verra bien si la réalité est la même. 

Enfin, un panier picnic pour le trajet. Pour ne pas changer des bonnes habitudes. Je pense que tout est prêt. 

NYC - J-1

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